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François chez les Kiwis
5 mai 2007

Premiers jours de "travail"

J’ai commencé à travailler mardi matin. Enfin travailler est un grand mot…

Mardi, j’ai eu un entretien avec mon tuteur de stage, car il voulait en savoir plus sur moi et mes objectifs concernant ce stage. Ca s’est bien passé, apparemment j’avais l’air de lui convenir. Ce brave monsieur s’appelle Jacques Vosloo et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas français mais bien sud-africain (pour les filles, c’est un beau blond aux yeux bleus, la quarantaine, qui dégage une certaine classe…photo à venir sur le blog) et son accent est assez déroutant quand on l’entend pour la première fois dans la mesure où il roule les « r » et cela n’a rien à voir comparé à celui des locaux . Sinon il paraît qu’il est assez strict normalement au travail , mais qu’avec les Kiwis, il est plutôt relax car la première solution n’est pas efficace face à la mentalité « très cool » des gens de ce pays.

C’est vrai que pour avoir déjà assisté à une réunion avec quelques ingénieurs locaux, on peut dire que l’efficacité (ou la rentabilité en terme de temps) est le dernier de leur souci. De ce que j’ai compris, parce que bien sûr je ne comprends pas encore tout étant donné qu’ils parlent tous très vite en n’articulant pas beaucoup, ils aiment bien se charrier et raconter ce qu’ils ont fait le dernier WE ou la dernière connerie au boulot. Alors quand il s’agit d’un tour de table, on a le droit à une petite histoire drôle avant de faire passer le message sérieux (par exemple, si on vous demande qu’est ce que vous avez fait de bien la semaine dernière, et que vous racontez de manière rigolote tous les soucis qu’il y a eu dans votre service ou atelier, vous avez le droit à une réponse du style « ah ba, au moins tu nous auras fait rire », c’est une bonne chose…). Bon voilà pour le style des gens d’ici, c’est vrai qu’on ressent ce style de vie décontracté un peu partout, les gens prennent le temps de se parler, et ne sont presque jamais de mauvaise humeur. Même chez les ouvriers avec qui je prends le bus le matin, on sent qu’ils vivent la vie comme elle est, tranquillement, sans avoir de souci. Ouais de ce point de vue là, c’est sympa.

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